Liège ne veut pas rater sa première manche à Alost
Le FC Liège n’est plus qu’une une marche de la D1 amateurs. Comme au tour précédent, les hommes de Dante Brogno savent qu’ils ont l’avantage de pouvoir finir le boulot devant leurs supporters, à condition de moins jouer avec le feu dimanche sur le terrain d’Alost.
Alost : plus qu’une revanche
Liège et Alost se sont déjà croisés cette saison en Coupe de Belgique. « Avec le scénario qu’on connaît », glisse le coach Dante Brogno. « Dimanche, ce sera un contexte tellement différent. Entre-temps, les deux équipes ont plus de 30 matches dans les jambes. Cette finale, avec la perspective de jouer dans deux stades combles, c’est significatif, cela doit motiver les joueurs. Je ne vais pas jusqu’à dire qu’on n’a pas le droit de perdre mais on va tout faire pour en sortir vainqueur. »
Jonathan D’Ostilio est conscient de la tâche qui attend les Liégeois. « Alost est aussi une équipe costaude, qui sait jouer au foot et qui mérite sa place comme nous. Nous sommes deux équipes fatiguées, Avec les prolongations de mercredi, Alost et Liège vont partir sur un pied d’égalité. Le plus fort mentalement passera. La Coupe est toujours présente dans nos têtes, on n’a pas oublié cette élimination en Coupe. On va aller là avec un esprit de combattant. »
Un groupe solidaire
Dante Brogno ne s’attarde pas sur le nombre des joueurs disponibles. « Les noms ne sont pas importants. Ce qui compte, ce sont les couleurs du maillot qu’il faut défendre. Liège ne se limite pas à 11 joueurs. Voyez les blessés qui étaient à Brakel, les suspendus seront à Alost, je ne me pose même pas la question. Le match mercredi contre Brakel a permis aux joueurs de comprendre qu’ils étaient aimés, adulés et respectés quand ils mouillent le maillot. »
Dans la défaite comme dans la victoire, personne ne tente de retirer l’échelle ou de tirer la couverture vers soi. « La qualification de mercredi est le travail de tout un groupe, ce n’est pas seulement le mien, parce que j’ai converti le dernier tir au but, ou celui de Kakou », rappelle Jonathan D’Ostilio. « Toute l’équipe a travaillé et s’est donnée à 200 %. Nous avons deux suspendus ? Dans un tour final on sait que deux cartes suffisent. Il faut faire avec mais il y a des joueurs sur le banc qui peuvent rentre en cas de pépin ou suspension. Pour ma part, j’ai un doigt fracturé. Tout se joue dans la tête, je n’y pense pas en match. »
Les Leçons de Brakel
Dante Brogno avait envoyé un espion à Alost-Hasselt. « Ce vendredi, j’ai imprimé le rapport de scouting et j’ai sélectionné les vidéos. Contre Brakel, nous avons connu des frissons négatifs et positifs. Ce stade d’Alost m’a souvent souri – je me suis sauvé avec Charleroi –, j’espère que ça va continuer. Alost l’a encore vécu mercredi, rien n’est fini après un match aller dans ce tour final. Je suis persuadé qu’on peut le faire mais il faut retenir les leçons de Brakel : ils ne sont pas venus souvent dans les 16 mètres mais ils nous ont quand même mis 4 buts. Du côté, d’Alost, il y a de la course, de la générosité. Dimanche, tout se fera au mental pour aller chercher les derniers centimètres qui manquent. »
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